Restaurer la confiance.
Les circonstances dans lesquelles j’ai dû assumer la responsabilité de Secrétaire national ont été douloureuses.
Le départ solitaire d’Emmanuelle Cosse au Gouvernement a fini d’altérer notre image collective et a créé une rupture de confiance entre les militant-e-s et notre direction. Je suis conscient de cette réalité.
C’est pourquoi j’ai mis en œuvre avec les copines et copains du Bureau exécutif une direction plus collégiale.
Dans le même esprit, nous avons choisi de mieux nous approprier les sujets d’actualité en créant des groupes de suivi thématiques qui permettent une analyse partagée et une communication collective. Cela a été le cas par exemple sur le nucléaire, la loi travail, NDDL, la loi biodiversité… A chaque fois, j’ai essayé avec l’ensemble de nos porte-paroles de coordonner des interventions qui proposent des solutions afin de rendre notre projet audible et crédible.
Sur la loi El Khomri, par exemple, nous avons beaucoup insisté sur la réduction du temps de travail et le revenu universel.
Nous sommes encore convalescent-e-s, mais je suis convaincu que nos idées et les causes que nous défendons sont plus que jamais présentes dans la société.
À notre Mouvement, à nous toutes et tous, de nous réinventer pour que notre énergie, et notamment celle des responsables de notre Parti, soit exclusivement orientée vers l’externe, et non plus sur des enjeux d’égos qui desservent les idées que nous sommes censé défendre.