Le mandat écoulé fut politiquement et psychologiquement déroutant. Il a fallu garder notre boussole dans une ambiance – et j’en remercie mes collègues – qui est jusqu’au restée concentrée, constructive et respectueuse.
Ma délégation était vaste. J’ai tenté d’en faire un outil au service des militants.
En aidant les commissions nationales thématiques dans leur mission salvatrice : la rédaction d’une charte nationale en a clarifié le fonctionnement, le paiement par carte bleue y a facilité l’adhésion, et une campagne d’inscription en a accru la notoriété.
En organisant des Journées d’été qui rechargent les batteries : avec une équipe motivée et en y associant toutes les bonnes volontés du mouvement , nous avons su en faire un moment dynamisant, sur le fond comme sur la forme, malgré les coups de Trafalgar des spécialistes du genre 😉
En proposant des vagues vertes et campagnes-actions, pour sauver le climat mais pas que ! Pollution de l’air, déchéance de nationalité, pesticides, climat, nucléaire, emplois verts, NDDL, inscription sur les listes électorales, etc : de nombreuses campagnes ont été conçues pour appuyer nos revendication, sensibiliser les français et convaincre nos électeurs. Nous avons tenté de les rendre les plus accessibles possible grâce à un travail sur notre vocabulaire (« communiquer plus simple en restant écolos »).
En charge des questions nucléaires enfin, j’ai mis en place un groupe d’échange ouvert à toutes les bonnes volontés, qui a permis d’améliorer la circulation de l’information sur la question.